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Le Vénézuela : le caillou dans la chaussure de la gauche

Le Vénézuela : le caillou dans la chaussure de la gauche
Affiche de campagne de Nicolas Maduro ©Vera Purple
Le fiacre venait en effet de dégorger, au seuil de l'édifice, des collégiens en goguette qui avaient besoin de voir la mort pour y croire.

Auguste, Villiers de l'Isle-Adam dans "Contes cruels" (1883).

Je suis un repenti. Habité par la gauche depuis petit, je pensais que remettre en question ses totems était un acte de trahison impardonnable. Alors inconsciemment, j'ai étouffé mon esprit critique et j'ai acquiescé quand souvent on évoquait ces totems.Tout ce qui était rouge et populaire, tout ce qui était pauvre et dominé. Tout ça devait être aimé, chéri, adoré, comme le veau d'or en Arabie. J'acquiesçais, sans discuter, par paresse surtout, et ça m'allait bien. J'avais une boîte à “dire”, et quand il fallait débattre, je l’ouvrais et en sortais les totems. J'aimais ça, c'était pratique. Je parlais de tout l'imaginaire, mais surtout de ceux qui étaient loin. Ceux qui survivaient héroïquement aux manigances de Sam le vil, Sam l'avide, Sam plein de turpitudes, le prédateur égocentrique, le banquier vénal et austère. Ces lointains cousins courageux devaient être célébrés mille fois. Tous ces peuples qui luttaient au Chiapas, au Liban, en Irak, en Colombie, et partout ailleurs, c'était notre Voie, et ce n'était pas seulement une affaire de débat : j'étais convaincu.

J’ai cru à la propagande cubaine, “à mort l'impérialisme yankee”, bouleversé par l'unilatéralisme capricieux et l'aveuglement meurtrier des États-Unis en Irak. J'ai fait mon pèlerinage à La Havane, où j'ai, dans une boutique de rue, déniché une vieille édition du “Journal de Bolivie” du Che (que je n'ai, comme vous tous, évidemment jamais lu, rassurez-vous).

J'ai cru en Mahmoud Ahmadinejad, féroce défenseur d'un Iran fort, contre l'ingérence de Washington et l'impunité d'Israël. Mahmoud le provocateur, Mahmoud le modeste provincial, Mahmoud le guerrier-rockstar, figure de solidité qui donnait espoir et fierté, contrairement aux États sans défense, ruinés et dominés, du Moyen-Orient.

J'ai cru à la gouaille singulière, la verve facile et le charisme bonhomme du “Comandante”, mi-indio mi-afro et j'ai ri de ses saillies vindicatives “váyanse al carajo cien veces, aquí estamos los hijos de Bolívar”1.

Puis un jour, j'ai appris pour la fortune de Fidel Castro2. J’ai appris pour les coupures d'électricité et l'approvisionnement en eau, qui devait être livrée de maison en maison par des tracteurs transportant des citernes. J'ai appris pour la répression des femmes, des étudiants, des homosexuels, des opposants politiques, des manifestants en Iran3. J'ai appris pour l'exercice solitaire du pouvoir, le népotisme et l'entêtement belliqueux et viril du leader vénézuélien, prêt à tout pour préserver la révolution bolivarienne4.

Photo prise lors de la clôture de campagne d'Edmundo Gonzalez et de Maria Corina Machado ©Vera Purple

Aujourd'hui, j'ai honte. Non pas d’y avoir cru, mais d'y avoir cru dogmatiquement. J'ai honte d'avoir été charmé aussi facilement. J'ai honte d'avoir propagé du vide, et cette honte est d'autant plus forte depuis que je suis arrivé au Vénézuela et à Caracas, où le régime de Nicolas Maduro, acculé et en perte de légitimité, réprime la rue avec une férocité aigrie et péremptoire.

Documenté et argumenté, cet article est mon acte de repentance et j'aimerais vous y parler de ce qu'il se passe au Vénézuela, où le pays à l'énorme potentiel n'arrive pas à se sortir d'une crise profonde, qui a démarré il y a plus de 10 ans.

Le Vénézuela était un pays exceptionnellement stable d'un point de vue politique, en comparaison avec les autres pays de la région, et ce notamment grâce au pacte de Puntofijo, signé en 1958 entre les trois plus grands partis politiques (AD, Copei, URD), qui garantit l'alternance politique et permit plus de 40 ans de stabilité démocratique. Au cours de ces années, le consensus voulait que la rente pétrolière soit redistribuée à la population. Mais à partir des années 80 l'économie entre en crise et les gouvernements entament des politiques néolibérales qui augmentent la pauvreté. Le fameux "laisser-faire le marché, tout va se réguler... Comment ça “y a le feu là-bas” ? Oui ben ça va s'éteindre tout seul, rohlala toujours à râler !" marche à plein régime et l'austérité qui l'accompagne creusera les inégalités entre les riches de plus en plus riches et les pauvres toujours plus pauvres, et mènera à des extrémités tragiques, comme l'épisode du "Caracazo", série de protestations populaires commencées le 27 février 1989 et dont la répression violente menée par le gouvernement de Carlos Andrés Pérez causera la mort de 300 à 3000 personnes selon les estimations5.

Carte tirée de ”Atlas des Amériques” (mensuel n°376, mai 2012) qui illustre la particularité vénézuélienne au XXe siècle dans une Amérique Latine cernée par l'autoritarisme.

Quand Hugo Chávez arrive au pouvoir, les attentes des plus pauvres, qui constitueront désormais sa base électorale, sont élevées. Il convoque alors une assemblée constituante et prête l'oreille aux demandes des mouvements sociaux, notamment quant à la participation citoyenne. Dès lors, plusieurs actions sont entreprises, notamment la création de coopératives aidées par l'État ou de comités, ces derniers émergeant pour s'accorder sur des sujets comme la gestion de l'eau ou des terres. Ces « instances de participation populaire »6 ouvrent la première étape du mandat de Chávez.

En plus de cette ouverture démocratique, “El Comandante” redistribue la manne pétrolière en direction des plus pauvres et, se faisant, réussit à réduire les inégalités et la pauvreté via des réformes agraires et sociales7. Attaché au bolivarisme8, il œuvre également pour l'émergence et la consolidation de la coopération latino-américaine en la promouvant à la place des accords bilatéraux, notamment de libre-échange, qu’entretenaient les États-Unis avec plusieurs pays de la région.

Le projet avait tout pour plaire et c'est cet idéal qui survit encore dans l'esprit de beaucoup d'hommes et de femmes de gauche en France. Un idéal totémique, biaisé par ce qu'on décide d'en sauvegarder, sans mise à jour et sans remise en cause critique.

Parce qu’après 2006, les choses changent. Le pouvoir se centralise, les comités citoyens sont remplacés par des comités communaux9 qui gèrent obscurément l'argent qui leur est envoyé par l'État ; l'économie, non diversifiée, se fragilise et les dirigeants, Chávez le premier, entretiennent une paranoïa permanente sur l'ingérence des États-Unis, utilisant la rhétorique complotiste “la CIA est partout” aussi souvent que les gouvernements macronistes le 49-3.

La société vénézuélienne se polarise de plus en plus, divisée entre les fidèles de la révolution bolivarienne et ceux qui désirent un changement de politique, notamment économique. Même si les déçus des mandats de Chávez sont nombreux, son aura est encore forte quand, se sachant condamné par la progression inéluctable d'un cancer colorectal, il demande aux électeurs de choisir Nicolas Maduro, son fidèle vice-président, lors des élections de 2013. Maduro remportera les élections de justesse contre le candidat de centre-droit Henrique Capriles (fun fact : quand il annonce la mort de Chavez à la télévision d'État, Maduro accuse les États-Unis d'avoir provoqué son cancer10).

Depuis 2013, la situation n'a fait qu'empirer. Plus de 7 millions de vénézuéliens ont quitté le pays, la tendance inflationniste a atteint des niveaux inégalés dans l'histoire11, la répression s'est accentuée et la production pétrolière, faute d'investissements dans les infrastructures, a baissé, dans ce pays ayant les plus grandes réserves prouvées au monde.

Échelle logarithmique illustrant la valeur d'un dollar en bolivar de juillet 2010 à mai 2019. Source : Nicolas Perrault III, Wikipédia.

Ce mystère vénézuélien s'explique avant tout par la mauvaise gestion économique du pays. Même si les sanctions imposées par les États-Unis ont lourdement pesé et pèsent toujours sur l'économie, le gouvernement de Nicolas Maduro a fait preuve d'un manque d'anticipation et de cohérence. Comme le rappelle pour Mediapart Thomas Posado, maître de conférences en civilisation latino-américaine à l’université de Rouen, “il n’y a jamais eu de socialisation de l’économie, malgré des nationalisations trop marginales pour changer la donne”12 et de poursuivre “face aux inévitables mécontentements, Maduro, dépourvu de tout leadership charismatique en comparaison de Chávez, a choisi la voie de l’autoritarisme. Aujourd’hui, c’est une « pseudo-gauche » qui dirige le pays”.

Pour ce qui est de l'opposition, la leader charismatique Maria Corina Machado (qui, ayant été empêchée de se présenter aux élections à cause “d'irrégularités administratives”, a soutenu Edmundo González Urrutia, un gentil papi, ancien diplomate, candidat unitaire des partis d'opposition) n'a pas grand chose à faire pour paraître légitime et fédérer tous les mécontents et les révoltés autour d'elle. Elle pourrait n'avoir aucun programme politique, cela ne changerait rien : la population est tellement fatiguée par les manigances du régime, par la répression, la torture, les enlèvements, que contre Maduro, même une chaise de camping aurait gagné les élections du 28 juillet dernier.

Un ras-le-bol qui s'est matérialisé au lendemain des élections par des manifestations et des rassemblements spontanés dans tout le pays, durant lesquels beaucoup ont ciblé les symboles du régime, notamment des statues d'Hugo Chávez. Dans ce pays où “El Comandante” n’a laissé personne indifférent, ces destructions sont une preuve supplémentaire d'un rejet unanime du pouvoir et de ce qu'il représente.

Manifestation à Caracas le lendemain des élections du 28 juillet ©Vera Purple

C'est lors de ces manifestations que j'ai été brutalement réveillé par le spectacle de la violence de l’État. Des militaires, des policiers, des agents spéciaux du gouvernement, tous fonctionnaires d'État, souvent cagoulés, sont filmés chaque jour par des citoyens alors qu'ils arrêtent arbitrairement des opposants et des manifestants. Les réseaux sociaux abondent de vidéos où l'on voit sortir des énormes SUV noirs des hommes cagoulés qui se dirigent vers la voiture dont ils viennent de barrer la route pour exfiltrer leur cible comme la DEA en intervention arrête brutalement les narcotrafiquants. La différence de taille c'est qu'ici, les personnes sont arrêtées parce qu'elles ont dit quelque chose qui ne plaisait pas au régime, ou été quelque part où celui-ci ne voulait pas qu'elles aillent ou parce qu'elles ont écrit “liberté” avec de la farine de maïs provenant des cartons de nourriture fournis par l'État13. Sous Maduro, Paul Éluard aurait été arrêté, torturé, puis jeté dans un caniveau en périphérie de la ville.

Et quand ce ne sont pas les fonctionnaires qui sont impliqués dans ce genre de manœuvre obscure, des milices soutenues par le gouvernement (les colectivos14) se chargent de la besogne. À la base mis en place par le gouvernement pour appuyer les actions sociales dans les quartiers, les colectivos ont peu à peu dérivé de leur champ d'action et se sont vus assigner des tâches comme mater les délinquants dans les barrios ou réprimer brutalement les oppositions, sans égards, ni considération, ni enquête. Les colectivos sont les plus dangereux de tous car, agissant en dehors de tout cadre, aucun recours n'est envisageable. Ils sont des escadrons de la mort, à l'instar des Forces punitives de gauche au Nicaragua et des Autodéfenses unies de Colombie.

Ici, dans le quartier 23 de Enero, les maisons de ceux ayant été manifester marquées d'une croix par les colectivos. Source : La Patilla

L’opération Condor15 et sa mémoire paraissent surgir sur des terres qui ne l'ont jamais connu et le pays paraît maudit d'avoir été si tranquille quand, autour de lui, beaucoup connaissaient des crises politiques, économiques et sociales. À l'heure où la torture est devenue un outil institutionnel16, il est un devoir civique de raconter ce que le régime est devenu : une pourrissante machine à réprimer, acculée dans une position inextricable ; un régime qui n'est ni socialiste, ni bolivarien, ni légitime.

Le positionnement politique éclairé est affaire de valeurs mais aussi de temps. Quand celui-ci manque, comment faire pour vérifier les accusations de corruption, de répression, de mensonges ? Alors on choisit son camp et on défend les siens. L'homme est un loup pour l'homme disait Plaute, ou plutôt “lupus est homo homini, non homo, quom qualis sit non novit”, traduit par moi17 (ou par Wikipédia, si vous vous fiez aux mensonges jaloux de mes détracteurs) en “quand on ne le connaît pas, l'homme est un loup pour l'homme” (traduction qui change radicalement le sens de la formule belliqueuse que des tontons bourrés à la mélancolie et aux “c'était mieux avant” m'avaient si souvent servi). Le fait est qu'on ne se connaît pas. Puisque le temps nous est compté, on préfère se reconnaître : “es-tu rouge comme moi ou bleu comme l'autre ?”, puis on se rassemble et on défend des blocs dont les pièces nous sont étrangères.

Se positionner devrait être la fin du processus de l'adhésion politique et militant, pas le début, et ce parce que nous engageons notre responsabilité morale quand nous soutenons et que nous cautionnons. Nier, par paresse d'esprit ou par facilité, cette qualité élémentaire qui est la nôtre (à savoir la remise en question) nous dessert parce que quand le monde d'en face s'en charge, ce n'est presque jamais pour dire "pensez-vous que M. Jean Luc Mélenchon devrait revoir sa position sur le Vénézuela ?” mais "le tyran insoumis complice du dictateur mégalo-communiste" et toutes les leçons qu'on aurait pu en tirer sont mortes dans l'œuf parce que l'heure est à la défense du front.

À qui sommes-nous fidèles si d'un côté nous défendons la justice et la paix et de l'autre nous soutenons des régimes qui en ont effacé jusqu'à la dernière trace dans leurs agendas ? Penser nos erreurs avec honnêteté et réajuster : plus qu'une stratégie politique, c'est un mode de vie qui réactive sans cesse nos questionnements sur l'avenir commun désirable et nous place dans une position positive et agissante, non plus défensive.

Sur ce, je me retire lire tout le corpus académique français et vénézuélien sur le sujet, pour en faire un livre beaucoup plus détaillé que cet article moralisateur, qui ressemble aux discours que les colonels étasuniens de films d'action à moyen budget donnent à l'heure où tout est perdu (mais en fait non parce que les mots sont des armes alors levez-vous soldats, soyez fiers de votre patrie et blablabla vous saisissez).

Pour ceux qui veulent creuser un peu plus, je vous invite à suivre le compte Instagram “NTN24 Venezuela”, à lire cet article détaillé de Renaud Lambert dans le Monde Diplo et/ou à lire la brillante Paula Lezama Vásquez, dont les compétences techniques et académiques et l'histoire personnelle aident à cerner le sujet sans le côté partisan.

Vive la gauche qui perd, qui réfléchit et qui finit par gagner !

L'auteur s'en va et tourne à gauche au lieu de tourner à droite, oublie qu'il avait dit qu'il devait écrire un livre et s'endort pendant 3 semaines dans un champ de blé dans le Poitou ou au sommet de l’Ávila à Caracas.

Bibliographie :
- Gallegos, R. (s. d.). Cuándo se jodió Venezuela. (2016). Ediciones Deusto.
- Maya, M. L. (s. d.). El Ocaso del Chavismo : Venezuela 2005-2015. (2016). Editorial Alfa.
- Maya, M. L. (s. d.). Pays hors service : Venezuela : de l'utopie au chaos. (2019). Buchet-Chastel.
- WILPERT, G. (s. d.). Changing Venezuela by taking power : the history and policies of the Chavez government. (2007). Versobooks.


  1. Hugo Chávez donne 72h à l'ambassadeur des États-Unis pour quitter le territoire vénézuélien après que les États-Unis ait décidé de renvoyer l'ambassadeur bolivien. https://www.youtube.com/watch?v=G5-O0dmvEF4&t=47
  2. La fortune de Castro s'invite dans le palmarès de "Forbes", 05/05/2006, Le Monde avec Reuters. https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2006/05/05/la-fortune-de-castro-s-invite-dans-le-palmares-de-forbes_768467_3222.html
  3. Une sorte de coup d’Etat invisible, Courrier International avec The Washington Post, 17/06/2009, Mehdi Khalaji. https://www.courrierinternational.com/article/2009/06/18/une-sorte-de-coup-d-etat-invisible
  4. “No importa que andemos desnudos, no importa que no tengamos ni para comer, aquí se trata de salvar a la revolución”, Hugo Chávez pendant une réunion avec des leaders populaires au centre des conventions de Maracaibo.
  5. Victims of Venezuela's Caracazo clashes reburied, BBC, 28/02/2011, Sarah Grainger. https://www.bbc.com/news/world-latin-america-12593085
  6. Paula Vasquez Lezama, “Hugo Chávez : de l’aura du progressisme à la dérive autoritaire”, Socio, 2 | 2013, 205-216.
  7. WILPERT, G. (s. d.). Changing Venezuela by taking power : the history and policies of the Chavez government. P69
  8. “Courant politique et des mouvements de pensée proche du panaméricanisme qui se fonde sur les idées de luttes anticoloniales du libérateur Simón Bolívar qui contribua de façon décisive à l’émancipation des colonies espagnoles d’Amérique du Sud”. Page Wikipédia du bolivarisme. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bolivarisme
  9. “Chávez s’est de fait focalisé les trois dernières années de sa vie sur la mise en œuvre d’une stratégie politique destinée à établir une nouvelle hiérarchie étatique fondée dorénavant sur l’idée d’un « pouvoir communal ». Paula Vasquez Lezama, “Hugo Chávez : de l’aura du progressisme à la dérive autoritaire”, Socio, 2 | 2013, 205-216.
  10. “VENEZUELA. Le vice-président dénonce un complot contre Chavez”, Archive Wikipédia, 05/03/2013, Le Nouvel Observateur. https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Ftempsreel.nouvelobs.com%2Fmonde%2F20130305.OBS0864%2Fvenezuela-pour-maduro-un-complot-a-cause-le-cancer-de-chavez.html#federation=archive.wikiwix.com&tab=url
  11. Podcast “Les histoires du monde”, Radio France, “Plus de 40 000% d'inflation au Vénézuéla”, 02/07/2018. https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/les-histoires-du-monde/plus-de-40-000-d-inflation-au-venezuela-5036838
  12. Au Venezuela, « Maduro a choisi la voie de l’autoritarisme », Mediapart, Fabien Escalona, 29/07/2024. https://www.mediapart.fr/journal/politique/290724/au-venezuela-maduro-choisi-la-voie-de-l-autoritarisme
  13. PNB detiene a mujer que escribió “libertad” con harina del Clap, Alertas 24, 03/08/2024. https://alertas24.com/pnb-detiene-a-mujer-que-escribio-libertad-con-harina-del-clap/
  14. Venezuela: qui sont les groupes armés «colectivos» qui sèment la terreur depuis plusieurs décennies ?, RFI, 03/08/2024, Mathilde Lavigne. https://www.rfi.fr/fr/am%C3%A9riques/20240803-venezuela-qui-sont-les-groupes-arm%C3%A9s-colectivos-qui-s%C3%A8ment-la-terreur-depuis-plusieurs-d%C3%A9cennies
  15. Page wikipédia de l'opération Condor. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ration_Condor
  16. El Helicoide: The Shopping Mall That Became A Torture Prison - BBC News, https://www.youtube.com/watch?v=My3t-AtDuWk&t=617
  17. Page wikipédia de la locution latine “Homo homini lupus et”. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Homo_homini_lupus_est